Les rebelles ADF affiliés à l’Etat islamique continuent d’agir en toute impunité en République démocratique du Congo

Les récents massacres dans la province de l’Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, ont de nouveau mis en lumière la menace posée par les rebelles ADF affiliés au groupe État islamique. Malgré les efforts de la mission de l’ONU en RD Congo (Monusco) pour stopper la violence, les ADF continuent de sévir en toute impunité, faisant de nombreuses victimes parmi la population civile.

Les événements en Ituri ont vu les ADF tuer plus de 30 personnes en avril 2023, bien que le secrétaire général des Nations unies ait déjà déclaré une « montée abrupte » de la violence dans la région. Les ADF sont majoritairement composés de rebelles ougandais qui ont trouvé refuge en RD Congo depuis les années 1990. Ils ont récemment fait allégeance à l’Etat islamique et sont maintenant considérés comme leur branche en Afrique centrale. Leurs attaques ont causé des milliers de morts dans la région.

Réaction de la Monusco
La Monusco a clairement condamné les récentes attaques des ADF en Ituri. Ils ont demandé que les auteurs soient traduits en justice et ont appelé à une cessation immédiate de toutes les violences perpétrées contre les civils. La mission de l’ONU en RD Congo a également appelé les groupes armés étrangers à rendre les armes et à retourner dans leur pays d’origine.

La situation en RD Congo est alarmante, avec une augmentation rapide des violences dans les provinces de l’est du pays comme l’a souligné le secrétaire général des Nations unies. Les ADF affiliés à l’Etat islamique continuent de menacer la sécurité des civils, sans être arrêtés. Les autorités doivent renforcer leur lutte contre ces groupes armés pour protéger la population civile du pays.