Les Forces de soutien rapide (RSF) soudanaises ont réaffirmé leur engagement envers le cessez-le-feu de 72 heures, négocié sous médiation américaine avec l’armée soudanaise (SAR), pour faciliter les efforts humanitaires et l’évacuation des ressortissants étrangers. Toutefois, malgré cet engagement, les RSF accusent l’armée soudanaise de violer la trêve en continuant d’attaquer Khartoum par avion.
« Nous affirmons notre engagement en faveur d’un cessez-le-feu complet pendant la période de trêve », a déclaré le RSF dans un communiqué. Les forces paramilitaires soudanaises ont également fourni des garanties de sécurité pour l’opération d’évacuation des citoyens français, appelée « opération Sagittarius ».
Cependant, les RSF ont déclaré avoir été la cible d’attaques aériennes lors de l’évacuation des ressortissants français de leur ambassade à Bahri, en direction d’Omdurman. Cette attaque a compromis la sécurité des citoyens français, provoquant des blessures pour l’un d’entre eux et mettant en danger le reste du convoi.
Dans leur communiqué, les RSF ont rapporté : « Les Forces de Soutien Rapide ont été attaquées par des avions lors de l’évacuation de ressortissants français de leur ambassade, passant par Bahri vers Omdurman, mettant en danger la vie de ressortissants français en blessant l’un d’entre eux et la survie des autres des membres du convoi. »
Les combats entre les forces armées soudanaises et les forces de sécurité ont éclaté le 15 avril, causant au moins 427 morts, la destruction d’hôpitaux et d’autres services essentiels, et transformant des zones résidentielles en zones de guerre.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé ses inquiétudes quant à la violence dans la région, affirmant que celle-ci « risque de provoquer une conflagration catastrophique […] qui pourrait embraser l’ensemble de la région et au-delà ».
Alors que les tensions et les combats continuent de faire rage, les Forces de soutien rapide soudanaises s’efforcent de respecter le cessez-le-feu et de garantir la sécurité des ressortissants étrangers lors de leur évacuation.